Kevin Hughes, économiste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, constate aussi cet engouement pour la copropriété. «On a vu que les stocks s’écoulaient dans ce segment de marché», dit-il. Selon Paul Cardinal, le marché immobilier québécois s’adapte actuellement aux nouvelles réalités démographiques. «Les copropriétés attirent également les baby-boomers. Certains d’entre eux quittent leur maison pour s’établir dans une copropriété.»
Les nouveaux contrats de courtage en baisse
Si les ventes ont crû dans la province durant le dernier trimestre, les inscriptions en vigueur ont toutefois diminué de 7 % par rapport à 2016. Dans le contexte immobilier, les inscriptions désignent les contrats de courtage signés et correspondent à peu près à l’offre de propriétés. Cependant, cette baisse ne semble pas inquiéter Paul Cardinal.
«Le marché immobilier nous a montré que l’offre répond assez bien à la demande, affirme-t-il. Les constructeurs aussi s’ajustent à la demande en lançant de nouveaux projets sur le marché.»